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De nos jours, l’immobilier constitue un investissement rentable, notamment dans les grandes villes. Afin de tirer avantage de cette opportunité, les particuliers tout comme les professionnels cherchent les moyens d’effectuer des affaires dans ce secteur. La création et la gestion d’une Société Civile Immobilière (SCI) constitue une option avantageuse, notamment pour les particuliers. Toutefois, certaines règles sont à respecter, surtout pour les personnes chargées de gérer la SCI. Ci-après, nous vous dévoilons les six principales clés pour une bonne gestion de SCI.
Toute SCI doit avoir un gérant. Il est évident qu’il faut tout de même respecter certaines conditions pour être gérant d’une SCI. En premier lieu, s’il s’agit d’une personne physique, il faut être majeur ou être un mineur émancipé. De plus, il ne faut pas exercer de fonction incompatible avec le mandat de gérant (fonctionnaire, avocat, expert-comptable, etc.) ni être frappé d’interdiction de gérer. Outre les personnes physiques, les personnes morales peuvent aussi gérer une SCI. Il s’agit d’une société qui est donc chargée de gérer une autre. En pratique, c’est le représentant légal de la société gérante qui administre la SCI.
Du point de vue fiscal et vis-à-vis des associés, le gérant de la SCI doit tenir une comptabilité. Bien qu’il ne s’agisse que d’une comptabilité de trésorerie, il convient de faire appel à un logiciel de gestion spécifique pour plus d’efficacité. Ainsi, dans ses documents comptables, le gérant doit bien inscrire les recettes, les dépenses et la nature des opérations y afférentes. Grâce à une bonne analyse, le gérant peut être apte à prévoir l’avenir à court et à long terme de la SCI. Les livres comptables permettront au gérant de faire son rapport auprès des associés et de leur exposer clairement la situation de la société.
Lors de la création d’une SCI, les associés rédigent les statuts. Dans ce document, de nombreuses règles sont établies. En outre, les spécificités de la société y sont mentionnées (SCI familiale ou non, situation géographique, etc.). Il appartient aux associés de déterminer le nombre de gérants qui convient à la société. Pour éviter les conflits de prise de décision et les problèmes de gestion, il est préférable d’attribuer des domaines de compétences distincts à chaque gérant.
En principe, le gérant est lui-même un associé et n’est pas rémunéré pour son mandat. Néanmoins, les associés sont libres de lui attribuer ou non une rémunération. S’ils décident de le payer pour son mandat, il convient de mettre dans la comptabilité et en annexe des statuts ladite rémunération.
Pour faciliter la gestion d’une SCI, le gérant dispose d’une certaine liberté de prise de décision. Cependant, les décisions importantes qui touchent la société doivent obtenir l’aval des associés. C’est le cas de l’achat ou de la vente d’un immeuble par exemple.
Le gérant doit rendre compte de ses activités aux associés. Pour ce faire, il rédige un rapport écrit qui retrace toutes les actions faites durant une durée déterminée. (bénéfices, pertes, etc.). Généralement, il doit le faire au moins une fois par an. Le cas échéant, il s’expose à la révocation et les associés désigneront un nouveau gérant.